Alimentation industrielle (moderne) comparée au Régime Paléo et au Régime Hypotoxique

Plusieurs personnes se sont tournées vers un mode d’alimentation de l’ère paléolithique en assumant que nos gènes sont bien adaptés à ce type d’alimentation depuis des milliers d’années.  Persuadées que nos besoins alimentaires actuels sont restés identiques à ceux de l’homme paléolithique, les adeptes du régime paléo pointent du doigt les effets néfastes de l’alimentation moderne et, notamment, les dégâts causés sur nos organismes par les carbo-hydrates de l’amidon.  On peut résumer l’alimentation paléo comme un régime low-carb (pauvre en glucides), à base de fruits et légumes et frais, de viandes maigres et d’oléagineux qui bannit le riz, les pâtes, le pain et tous les produits transformés ou raffinés, à commencer par les produits laitiers.  Avec ce régime, il n’est pas nécessaire de compter les grammes de glucides ou même les calories que l’on consomme (quoique certains mentionnent qu’on ne devrait pas consommer plus de 30 à 55 g de glucides par jour). La principale règle est de cesser de manger dès qu’on est rassasié.

Un point de vue sur les grandes lignes, les bienfaits et les risques du régime paléo, voir le site de Passeport-Santé .

Lire des témoignages sur le site d’un jeune adepte du paléo qui avait amélioré sont état dePaleo Diet Flowchart santé en éliminant le gluten avant de pousser plus loin avec le « paléo »… et l’avis du Dr Staffan Lindeberg  qui mentionne qu’il s’agirait de manger des végétaux, des tubercules (sauf pomme de terre), des fruits, des baies, des noix de tous types, des oeufs, de la viande, du poisson, des coquillages. Staffan Lindeberg estime qu’en théorie, les laitages, margarines, huiles, sucres, céréales, qui représentent 70% et parfois plus de nos apports caloriques « ne sont pas des choix alimentaires optimaux sur le long terme », même si des études complémentaires sont nécessaires.

Les céréales ont été consommées en de plus grandes quantités depuis la sédentarisation de l’homme et l’apparition de l’agriculture.  La consommation de produits pré-cuisinés par l’industrie agroalimentaire et les produits laitiers d’autres espèces (autre que le lait maternel dans les premiers mois de vie des bébés) a été introduite relativement récemment dans l’évolution de l’humanité soit, il y a environ 60 ans.  Cependant, certains éléments démontrent bien que l’espère humain a continué d’évoluer et sans doute également notre microbiote (flore intestinale) qui est unique à chacun de nous … nous assiste pour digérer et évolue en fonction de notre alimentation contenant plus ou moins de probiotiques,…  De plus, à l’ère paléolithique, l’humain était nomade; mobile dans un rayon plutôt limité dans une région du globe.  L’alimentation devait être sans doute différente selon la région et la saison – variétés alimentaires?  Ils devaient faire beaucoup d’exercice en se déplaçant, pêchant et chassant; manger cru la plupart du temps et cuisiner eux-mêmes en absence d’industrie agroalimentaire !  Et ils devaient manger tout ce que la bête fraîche avait à leur offrir (incl. les abats). Plus d’information en anglais dans un article de la revue Scientific American du 03 juin 2013.

Il y a quelques différences importantes entre les modes d’alimentation hypotoxique et paléo.  Dre J. Lagacé a résumé la liste des aliments hypotoxiques appropriés et commenté sur le régime paléo.

Voici une vidéo extraite d’un reportage sur ARTE présentant une entrevue avec Dr. Richard Béliveau, chercheur biochimiste.  Il résume la situation et l’impact du changement de la qualité des aliments industriels (par exemple – ratio acides gras omega 6 : omega 3) sur notre santé et fait le lien entre les maladies inflammatoires chroniques et le développement du cancer.  Il rappelle de l’effet bénéfique (anti-tumoral) de la consommation de chou, canneberges, oignon et ail … démontré sur des cellules cancéreuses en laboratoire.

 

A propos Nutri Soins Santé

Biochimiste-Nutrithérapeute qui, suite à plus de 30 ans d'expérience en recherche, développement et production biotechnologique et biopharmaceutique . Maintenant convaincue qu'on peut et qu'on doit prendre sa santé en mains par nos choix quotidiens (mode de vie, alimentation) j'offre un service de consultation privée. Je suis déterminée à aider les gens qui n'ont pas le temps ou les connaissances pour prendre des décisions éclairées par une meilleure compréhension des phénomènes impliqués dans les multiples réactions et interactions que notre corps vit quotidiennement. On peut éviter de compter quasi exclusivement sur les médicaments de l'industrie pharmaceutique pour faire face à la plupart des maux qui nous affectent au cours de notre vie. Ainsi la population pourra vieillir encore longtemps, autonome CAR en bonne santé. Tout ceci sans "vivre au-dessus de ses moyens financiers" et ne plus dépendre des Caisse d'Assurance Maladie lié à un système de santé débordé et de plus en plus inefficace (délai d'attente de plusieurs mois, traitements plus ou moins efficace avec des effets secondaires non négligeable et bien trop onéreux et inabordable pour la majorité de la population mondiale).
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3 commentaires pour Alimentation industrielle (moderne) comparée au Régime Paléo et au Régime Hypotoxique

  1. ntmymtoxic dit :

    A reblogué ceci sur Mr Toxic.

  2. Micheline dit :

    OUF! Je ne sais plus quoi manger! Je vais avancer à petits pas dans les changements, car sinon je vais vite retomber dans mes vieilles habitudes.

    • Merci pour ce commentaire. Oui, je crois que c’est une approche très sage lorsqu’il n’y a pas d’urgence. Dans ce cas, on peut prendre un virage pour corriger une situation qui tend à se dégrader « gentiment » …. Le plus important est d’être à l’écoute de ce qu’on ressent et de s’adapter au besoin. C’est plus facile à dire qu’à faire…

      Pour imager mes propos, prenons l’exemple d’une personne qui serait sensible au MSG (glutamate monosodique) ou un autre additif ou composé alimentaire, sans le savoir. La réaction au MSG peut varier dans le temps en fonction de la quantité ingérée – ce produit est ajouté dans plusieurs préparations agroalimentaires afin de rehausser la saveur à moindre coût et de stimuler l’appétit. Puis un jour, c’est une forte réaction qui demande une intervention médicale pour survivre à une crise qui conduit cette personne à prendre conscience d’un problème et à chercher sa cause. Est-ce la sensibilité au glutamate ou une allergie aux crevettes ou aux arachides ou ????

      Les maladies inflammatoires chroniques peuvent être relativement « silencieuses » plusieurs années et on s’habitue graduellement à ces petits malaises, souffrances, qui augmentent lentement mais sûrement… jusqu’au jour où on ne peut plus l’endurer, on a atteint son seuil de tolérance. Ce jour-là, il est bien difficile de s’imaginer que ce qui nous a rendu si mal fait partie de notre quotidien. Après tout, on l’a toujours côtoyé alors pourquoi est-ce qu’on en souffre après tant d’années ? Il y a plusieurs types de réponses immunitaires, certaines sont très rapides et fortes (comme un incendie suivi de la restauration du site incendié) alors que d’autres sont plus subtiles (comme lorsqu’on entretient notre maison quotidiennement). De plus, nous changeons tout au long de notre vie ainsi que notre flore bactérienne, microbiote, qui nous assiste dans notre processus digestif. C’est pour cela qu’il peut être si difficile de « mettre le doigt sur le bobo ». C’est un vrai travail d’enquêteur !

      Bonne continuation sur le voyage de la vie…

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